L’exploitation des enfants est devenue de nos jours une habitude dans notre société et même une source de revenus pour certaines familles. A Conakry, il suffit simplement de faire un tour dans la ville pour voir des dizaines d’enfants sur le long des routes, dans les marchés, dans les services, en train de vendre, de mendier, de se faire passer pour un aide-chauffeur communément appeler ‘’cockseur’’, ou de faire le cirage.
Parmi eux ces enfants, il y en a qui vont toujours à l’école, mais ils profitent des jours fériés ou des week-ends pour faire le petit commerce comme ce garçon de 16 ans : « Je me nomme Abdoulaye Diallo. Je fais la 10ème Année. Pour soutenir les frais de mes études, je revends des sachets plastiques et ça ne m’empêche pas d’étudier parce que depuis le primaire je vais à l’école et j’exerce le petit commerce ».
La pauvreté est l’un des facteurs principaux de cette exploitation. L’Etat devrait prendre des mesures pour remédier à ce problème qui a été dénoncé depuis plusieurs années et lors de chaque mois de juin, un mois retenu pour les enfants.
Diallo Hadja Mariama pour loura.info