Dans une conférence de presse qu’il a organisée ce 23 avril 2019 à son siège à Yembeya, dans la commune de Ratoma, le président du Bloc Libéral a évoqué les problèmes auxquels sont confrontés des citoyens de Beyla dans précisément les localités de Gonota et Dianamouda.
Le président du Bloc Libéral a dénoncé les violations des droits de l’homme dans le pays particulièrement en région forestière, avant de laisser témoigner une des victimes des violences à Beyla, suite à un conflit entre éleveurs et agriculteurs.
« Chez nous, c’est devenu la jungle. C’est le sauve qui peut. Et on nous dit qu’on a un chef du village, on a des autorités, on a un maire, un sous-préfet on a un préfet. Où ils sont pour que tout cela se passe sans que personne ne lève son petit doit ? Pourquoi ? Ou bien parce que c’est nous? Ou bien nous, on est bien à être en brousse et que les bœufs soit en ville ? Là je vous dis que c’est devenu une chasse à l’homme et ce depuis plusieurs jours. Ils garent les cargos ailleurs et ils vont dans les campements pour chercher les gens. L’enfant de mon grand frère est décédé le dimanche à 10h. Elle était malade et sa maman fuyait avec elle. Mon village natal est devenu un champ de bataille. Je vais demander vraiment aux gens de m’expliquer ce qui se passe», a témoigné Fatoumata Sagno, du village Gonota dans la préfecture de Beyla.
Hadj Mariama DIALLO pour loura.info