Arrêté à l’occasion de la rentrée parlementaire le 5 avril dernier, le leader de Bloc Libéral (BL), le Dr Faya Millimouno, a été placé sous contrôle judiciaire. Mardi 23 avril 2019, il a qualifié cet acte d’acharnement contre lui et les responsables de son parti.
Lors d’une conférence de presse qu’il a organisée mardi 23 avril à son siège à Yembaya, dans la Commune de Ratoma, le président du Bloc Libéral a réitéré sa position sur le fait que les députés dont le mandat a expiré ne doivent pas siéger à l’Assemblée nationale. C’est d’ailleurs pour manifester cette opposition qu’il a été arrêté le 5 avril, puis placé sous contrôle judiciaire. Le patron du BL demande aux députés de l’opposition de quitter l’hémicycle.
Revenant sur son placement sous contrôle judiciaire, le Dr Faya Millimouno parle d’acharnement contre lui et les responsables de son parti : « C’est l’acharnement contre nous. Moi j’ai été mis sous contrôle judiciaire. On m’interdit de dépasser les périmètres de Conakry. Le contrôle judiciaire m’impose de répondre à la convocation du juge d’instruction à n’importe quel moment. Le contrôle judiciaire m’impose de déposer mes documents de voyage, le passeport par exemple. Le contrôle judiciaire m’oblige à aller au moins deux fois par semaine pour émarger au cabinet du juge d’instruction, même les plus grands criminels de ce pays n’ont été traités de la sorte.»
Hadja Mariama DIALLO pour loura.info