Éventuelle modification de la constitution : le mouvement ‘’PAS’’ se dit prêt à lutter contre le projet

Le combat contre la modification de la constitution s’intensifie. Après l’intervention de plusieurs structures, c’est autour du mouvement patriotique pour l’alternance et le salut (PAS) en 2020 de s’exprimer sur le sujet à travers une conférence de presse tenue ce lundi 29 avril 2019 à l’Ecole nationale des arts et métiers (ENAM) à Coléah dans la commune de Kaloum.

Selon Ibrahima Sano, président dudit mouvement, l’alternance démocratique en 2020 est une triple obligation pour le salut national. Sur ce, il a énuméré les raisons du choix de l’alternance à savoir : Affranchir les débats partisans qui prévalent dans la cité ; éviter les contradictions sans issue suscitées par ces débats ; éviter à tout prix de tomber dans les pièges du régime qui a besoin que soit suscité au sein de l’opinion internationale deux camps, le camp de ceux qui disent  »à Lanmanè » et du camp de ceux qui disent  »Amoulanfé » afin de se positionner, ce régime qui a besoin d’un arbitre pour légitimer son projet de fraude constitutionnelle.

Montrer les limites des mouvements et associations créés dont souvent les agissements contentent malheureusement les intérêts de ce pouvoir, et montrer la bonne voie qui permettra au peuple de Guinée d’avoir une alternance crédible pure et sincère en 2020.

Poursuivant, Ibrahima Sano demande à ce que les dirigeants tiennent compte de la constitution de 2010 qui tire les leçons de notre histoire et de celle de notre passé, et consacre à l’alternance et à la séparation de l’équilibre des pouvoirs qui reposent sur la paix et la stabilité politique.

Pour finir, les membres du mouvement patriotique pour l’alternance et le salut rappelle aux Guinéens que l’alternance est une obligation pour tout un chacun et non une nécessité, car l’instauration de cette alternance en 2020 permettra de corriger les manquements.

Fatoumata Binta DIALLO pour loura.info