Le Système des Nations unies, en collaboration avec le gouvernement guinéen, a organisé à Conakry ce mercredi 16 mai 2019, une retraite annuelle de 2018 dans un complexe hôtelier de Conakry.
Le Coordinateur par intérim du Système des Nations Unies, le Pr Georges Alfred Ki-Zerbo, explique les raisons de la rencontre : « La rencontre de ce matin est une rencontre statutaire du Système des Nations Unies. C’est la retraite de l’ensemble de l’équipe des Nations unies en Guinée qui regroupe tous les chefs d’agence du système des Nations unies aussi bien les agences qui sont présentes en Guinée et celles qui couvrent la Guinée mais qui sont présentes dans les pays voisins.»
Pour le coordinateur par intérim des Nations unies, c’est une opportunité annuelle pour son équipe d’examiner son travail en appui à l’agenda de Développement économique et social du pays qui est le plan cadre qui couvre la période 2018-2022 : « Nous allons examiner ce que nous avons pu faire en 2018, ce que nous sommes en train de planifier ou de réaliser en 2019, aligner avec les priorités nationales dans les différents domaines du développement de la gouvernance, le renforcement du capital humain, des ressources environnementales, du développement durable et aussi de tous les services sociaux de bases. Nous allons échanger sur nos attentes mutuelles au sein de l’équipe. Je crois que c’est pour aller vers plus d’alignement et d’harmonisation. Vous savez que l’aide doit être harmonisée et alignée aux priorités du pays pour être plus efficiente, pour aller vers plus de cohérence de l’action du Système des Nations Unies. Vous savez, le système des Nations unies est en train de se réformer au niveau global pour être plus efficient dans son appui au pays pour coller plus aux réalités, aux changements qui sont rapides. Nous avons les changements climatiques, les changements démographiques, les changements technologiques qui sont en cours dans le pays auxquels le système essai de s’ajuster et aussi pour mieux lier les axes paix, sécurité et développement humain en appui pour plus d’efficacité dans l’appui et aux programmes qui existent dans les pays ».
Parlant des forces et des faiblesses, il précise : « Je pense que le système des Nations unies a comme force sa présence dans les pays. Il a comme force aussi sa neutralité générale, ses valeurs qui sont les valeurs liées aux droits humains, à l’équité, à la justice sociale, aux questions liées au genre, à la capture du dividende démographique à l’innovation. Donc tout ça c’est des valeurs que le SNU apporte dans le cadre d’un partenariat plus large. Nous ne sommes pas seuls. Nous avons des partenaires multilatéraux et bilatéraux très actifs et très puissants dans le pays avec lesquels nous devons aussi collaborer ».
A rappeler que le Système des Nations-Unies a dix-sept objectifs de développements durables d’ici 2030 entre autres, la lutte contre la pauvreté, la lutte contre la malnutrition, la lutte pour une meilleure santé, l’autonomisation des populations vulnérables. « Ce sont des biens communs que nous devons promouvoir dans le pays et nous le faisons ensemble et nous apprenons à le faire de mieux en mieux », a-t-il ajouté.
Fatoumata Binta Diallo pour loura.info