Les journées portes-ouvertes de la Haute Autorité de la Communication (HAC) qui ont débuté le mercredi 22 mai, ont pris fin ce vendredi 24 mai 2019.
Au sortir de cette rencontre, Mamadi Keita, commissaire à la HAC et représentant du Ministère des postes, télécommunications et de l’économie numérique, s’est exprimé sur l’importance de cette nouvelle installation, de sa portée, de sa capacité de couverture : « La portée de cette nouvelle installation, c’est que nous arrivons à nous faire aider par l’appui de l’intelligence numérique et artificielle. Aujourd’hui, il y a une multiplicité des sources d’information qui peuvent être à la base de désinformation, des informations qui peuvent être à la base des émeutes, qui peuvent déboucher à des casses et des fois des pertes en vie humaine que nous ne souhaitons pas. Il faut que l’autorité de régulation puisse, dans le cas où c’est nécessaire, donner des preuves ou des informations au moment opportun. Jusque-là la HAC faisait une régulation qui se limitait, disons à Conakry et de ses périphériques, alors il est tout à fait normal de mettre un système intelligent, sobre et capable de traquer les informations radiophoniques ou télévisuelles, peu importe votre position, pour unifier à la base et permettre aux opérateurs d’écoute de venir écouter ces informations et les mètre à l’appréciation des commissaires en cas de manquement et à l’éthique en matière de déontologie de la communication.»
Poursuivant, Mamadi Keita précise qu’il y a 63 stations radios suivies en permanence et 7 chaines de télévision qui sont constamment sur le monitoring.
Aboubacar Camara, secrétaire général de l’Union des Radios et Télévision de Guinée (URTELGUI) et Directeur général de Gangan RTV se dit satisfait et profite de l’occasion pour interpeler la mémoire collective de l’ensemble des pratiquants de ce métier : « A l’heure du numérique et de la vitesse, notre grand problème est l’archivage de notre contenu. Donc c’est très important de savoir qu’on a la possibilité de venir auprès de la HAC en ce qui concerne l’archivage. On est suivi, ce que nous faisons est archivé. C’est pas pour nous faire peur, mais c’est pour nous dire que nous sommes des acteurs clés du développement. Ce que nous faisons est très important et suivi à la loupe. Donc je ne peux que me réjouir au nom de l’URTELGUI et à mon nom personnel de ce travail fait par la HAC. »
A noter que cette dernière journée a été consacrée à la presse parce que selon le commissaire de la HAC ce système est fait pour la presse.
Hadja Mariama Diallo pour loura.info