Nourris par le désespoir, nombreux sont les jeunes qui prennent des risques importants pour traverser la Méditerranée dans le but de rejoindre l’Europe. Pour atteindre ce but, ils abandonnent leurs différentes activités et tentent l’aventure. Souvent aidés par des passeurs peu honnêtes, ces migrants sont confrontés à une insécurité précaire mettant leur vie en danger.
Ce phénomène concerne généralement les habitants des pays relativement pauvres cherchant un niveau de vie meilleure dans les pays les plus riches que celui dont ils sont issus.
Alhassane Barry, un ancien migrant raconte sa mésaventure : « Ce ne sont pas les plus pauvres qui migrent, mais plutôt ceux qui en ont les moyens, car le coût du voyage est très élevé, et nous souffrons beaucoup entre Maroc Libye et autres. Mais malgré toutes ces difficultés, nous sommes animés par l’espoir qu’une fois arrivés dans les pays étrangers qu’on aura une meilleure promotion sociale que celle qu’on avait dans nos pays d’origine. »
Poursuivant, il conseille aux jeunes guinéens d’abandonner l’immigration clandestine et de se concentrer sur leurs activités principales. Il interpelle les autorités de participer à la lutte contre ce phénomène qui prive le pays des cerveaux et des personnes qualifiées en créant des métiers afin de pouvoir bannir le manque d’emploi en employant le maximum de jeunes possible.
Il faut rappeler que la Méditerranée est l’itinéraire le plus emprunté pour atteindre l’Europe avec 63 325 arrivés des migrants recensés en Espagne en 2018, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Fatoumata Binta Diallo pour loura.info