L’Ordre national de la médecine libérale (ONAMEL) et la fédération des associations des cliniques, ONG cliniques et Para cliniques de Guinée (F/ACPG), ont conjointement animé une conférence de presse ce jeudi 1er août 2019 à la Maison de la Presse à Kipé.
Dans la déclaration conjointe lue par Dr Golé Béavogui, président de F/ACPG, a tout d’abord parlé des efforts fournis par ces cliniques sur le plan de la santé et de l’emploi des jeunes : « Le développement d’un pays passe par le concours de tous les secteurs d’activités qui le composent. Aucun pays au monde ne peut se développer sans l’apport du secteur privé encore moins employer tous les diplômés à la Fonction publique. D’où la nécessité d’encourager la création des structures de soins privés en Guinée. Et cela passe nécessairement par la réforme du système sanitaire privé dans notre pays. De nos jours, les cliniques privées couvrent environ 75% des consultations de la communauté à la base, rien que dans la capitale Conakry. C’est la médecine de proximité. Les cliniques privées recensées par les deux organismes offrent des services hautement sociaux malgré le fait qu’elles ne sont pas subventionnées par l’Etat ni par aucune institution étrangère. Ces cliniques privées participent au développement du pays à travers l’emploi d’un nombre important de professionnels de la santé et l’amélioration de santé de la population. »
Concernant les difficultés, Dr Béavogui n’a pas manqué de signaler en premier l’anarchie dans la création des cliniques en Guinée. Pour lui, il y a certains qui salissent leur nom : « Il y a une minorité qui évolue dans l’anarchie totale tendant à décrédibiliser la vrai valeur des cliniques privées au risque de perdre la confiance d’entente au gouvernement et à la population que nous servons tous les jours. C’est contre cette minorité que nous voulons avoir tout le pouvoir qu’il faudrait pour traquer afin qu’ils cessent de nous décrédibiliser. C’est une minorité qui ne fait même pas 10% alors que les 816 qu’on vous a dictés, aucune clinique de ces 816 n’a été citée par les services spéciaux. Ceux qui sont traqués par les services spéciaux, ce sont eux qui sont illustrés dans l’anarchie. Alors pour les difficultés, nous avons élaboré un mémorandum que nous avons adressé au ministère de la Santé pour lecture, critique suggestion et approbation.»
Ces deux structures souhaitent à la base avoir une direction du système de Santé privé et l’Ordre national des médecins des cliniques privées de Guinée pour enfin pouvoir reformer le système de santé des cliniques privées de Guinée.
Hadja Mariama Diallo pour loura.info