Médias : Comment protéger et favoriser l’exercice du métier de journaliste ?

La fondation des médias pour l’Afrique de l’Ouest a offert une formation aux journalistes guinéens à travers Open  Society Initiative for West Africa (OSIWA) ce lundi 28 octobre 2019 dans un réceptif hôtelier de la place. Cette formation vise à améliorer les relations entre magistrats, service de sécurité et médias en Guinée.

Cette rencontre a pour objectif de permettre aux journalistes et aux services de sécurité d’avoir une bonne collaboration non seulement dans la couverture médiatique des manifestations, mais aussi dans les enquêtes des journalistes pour la recherche de l’information.

Le ministre de l’Unité nationale et de la Citoyenneté, Mamadou Taran Diallo, a souligné l’importance d’une telle démarche : « La nouveauté et l’intérêt de cet atelier, c’est donc de créer un cadre où les magistrats et les services de sécurité travaillent ensemble dans le respect strict des lois de la République. C’est donc comment protéger et favoriser que les journalistes puissent exercer librement leur métier.»

Moussa Iboun Conté, a lui rappelé le contexte de ce projet. Il a ensuite indiqué que la liberté de la presse ne se limite pas qu’à l’augmentation du nombre d’organisations de médias et de journalistes : « Il va s’en dire que dans le contexte du droit fondamental à la liberté d’expression, se trouvent la liberté de la presse et la sécurité des journalistes. Il convient toutefois de souligner que la liberté de la presse ne se limite pas à l’augmentation du nombre d’organisation des médias et des journalistes. Ce qui est important, c’est aussi la liberté et la protection des médias dans l’accomplissement de leur devoir

Pour sa part, le représentant en Guinée de la fondation des médias pour l’Afrique de l’Ouest, Said Mouhid, a salué la participation des services de sécurité à cette formation : « La Guinée traverse une phase très cruciale de sa vie politique en ce moment. Cette table ronde des médias et de services de sécurité, revêt donc de l’importance supérieure directe. Il est donc essentiel de créer et de maintenir un dénouement affectueux pour tous et de renforcer les relations entre les deux entités indispensables pour un meilleur encrage du droit et de la démocratie en Guinée. »

Cette table ronde a permis aux participants d’échanger et de comprendre l’objectif de chacun sur le terrain.

 Hadja Mariama Diallo pour loura.info