Suite au non respect des droits de l’homme en Guinée, un sit-in véhicule flash a été organisé par la ligue des droits humains pour toutes et tous sur les deux voix de la rentrée de Kaloum au niveau notamment du pont 8 novembre et le carrefour échangeur afin de créer des bouchons et attirer l’attention des gouvernants pour montrer leurs désaccords et exprimé leurs inquiétude sur la façon dont les choses évoluent en Guinée.
Il est 7 heures quand des femmes se sont regroupées au pont 8 novembre ce lundi 3 février 2020 pour se faire entendre et réclamer justice pour toutes ces femmes victimes de violences policières, particulièrement la femme « bouclier » vue par le monde entier à travers une vidéo lors de la dernière manifestation du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC).
Très choquée par ces actes malveillants de la police guinéenne, Aïcha Conté, membre de la synergie des droits humains « Pour toutes et pour tous » n’a pas manqué de dénoncer et de réclamer le droit des femmes bafoué dans notre pays: « L’objectif de ce sit-in est d’exprimer notre mécontentement à l’endroit du gouvernement, à l’endroit de toutes ces personnes qui sont à la base de ces exactions, de ces personnes brutalisées, violentées. On ne veut plus de bouclier humain, que ce soit femmes, enfants, ou hommes, on n’en veut plus, nous en avons marre. Il y a trop de personnes tuées lors des manifestations, il y a trop de crimes qui restent sans justice. Ces personnes sont sans voix, elles ne sont pas écoutées. Ces personnes portent plainte, mais il y a pas de suite et là nous nous portons pour être la voix des sans voix. »
Espérons que ce sit-in véhicule flash sera bien perçu par les dirigeants et que justice sera rendue pour toutes ces victimes particulièrement à Dame Fatoumata Bah qui a servi de bouclier pour 4 policiers à Wanidara dans la commune de Ratoma lors de la dernière manifestation du FNDC.
Hadja Mariama Diallo pour loura.info