Dans la journée du jeudi 05 mars 2020, une vie a été ôtée, malgré les condamnations faites par la communauté internationale telle que l’Union européenne, l’Union africaine et la CEDEAO, sur les exactions en Guinée. Le quartier Wanindara, dans la commune de Ratoma, a de nouveau été endeuillé.

Dans la matinée du jeudi, tout semblait être normal, aucune altercation, aucune présence de manifestants dans les rues, mais hélas, dans l’après-midi  des heurts ont éclaté dans la zone habituelle de Wanindara située dans la commune de Ratoma. Des affrontements entre les jeunes manifestants et les forces de sécurité persistent encore dans cette zone où les jeunes sont hostiles à la présence des hommes en tenue qui, selon les habitants, sont responsables des tueries et les pillages dans leur quartier.

Pour empêcher le mouvement des militants du FNDC qui veulent suivre le mot d’ordre lancé par les responsables du front, les forces de sécurité se heurtent aux jeunes jusque dans les quartiers parfois même dans les concessions. Une attitude qui déplaît aux jeunes qui se disent être abandonnés et devenus la cible de l’État.

Wanindara est devenu un foyer de tensions où plusieurs jeunes ont été arrêtés, certains ont été blessé, d’autres ont disparu, et beaucoup ont succombé à leurs blessures.

Il est à signaler qu’un journaliste Français a même été agressé au niveau de Hamdalaye par les forces de sécurité pourtant tout semblait être au calme dans la matinée.

Il faut rappeler que cet autre jeune qui a perdu la vie après avoir reçu une bombe lacrymogène vient rallonger la liste des victimes des répressions policières en République de Guinée.

Hadja Mariama Diallo pour loura.info