Les membres du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) accusent Fabou, commissaire de la police judiciaire, d’être à la base des kidnappings et de toutes les arrestations des militants du front. Ils l’ont fait savoir lors d’une conférence de presse qu’ils ont animée ce vendredi 6 mars 2020 à Kipé, dans la commune de Ratoma.
Le FNDC compte saisir la Cour pénale internationale dans sa section persécution et crimes de masses.
« Les huissiers sont en train de travailler pour répertorier toutes les victimes de commissaire Fabou. Toutes les preuves seront réunies et transmises à la Cour pénale internationale », a fait savoir Sékou Koundouno.
Le responsable de planification et stratégie du FNDC estime que les comportements et agissements de commissaire Fabou montrent qu’il n’y a pas de respect de la présomption d’innocence : « On ne peut pas se permettre, après 60 ans d’indépendance, que les tortures, les kidnappings, des arrestations systématiques continuent d’être appliquées en Afrique. Dans le mode opératoire de commissaire Fabou il n’y a pas de respect de la présomption d’innocence. Si tu es interpellé tu es d’office coupable. Il se confond à un tribunal, lui qui est auxiliaire à la justice. Ceux qu’il a arrêtés ont été libérés par le tribunal de Kaloum, de Mafanco et de Dixinn. Commissaire Fabou arrête d’abord les gens après il cherche les preuves. »
La Cour pénale internationale poursuivra-t-elle commissaire Fabou si toutes les preuves dont parle le FNDC sont réunies ?
Hadja Mariama Diallo pour loura.info