Depuis l’arrestation d’Ibrahima Diallo et de Sékou Koundouno, tous membres du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC),  le jeudi 05 mars 2020, les avocats du front essayent de les contacter et savoir de quoi sont-ils reprochés pour être arrêtés et enfermés.

Empêché la semaine dernière de rencontrer ses clients, le collectif des avocats a rencontré le directeur central de la police judiciaire, ce lundi 9 mars 2020, pour savoir et comprendre les raisons de cet empêchement.

« Nous étions partis voir le directeur central de la police judiciaire à l’effet de lever une difficulté qu’on a rencontrée le samedi passé. En effet, le collectif des avocats était venu assister MM. Sékou Kondouno et Ibrahima Diallo, mais ils n’ont pas pu avoir accès à eux. Cette difficulté a été levée ce matin », a fait savoir Me Mohamed Traoré, un des avocats du collectif.

Selon l’ancien bâtonnier, ces deux responsables du FNDC n’ont pas voulu répondre aux questions des OPJ à l’absence de leurs avocats : « Pour l’instant, nous ne savons pas les charges qui pèsent sur eux, parce qu’on n’a pas pu les assister. Tout ce que nous savons, c’est qu’ils n’ont pas accepté de répondre aux questions qui leur ont été posées en l’absence de leurs avocats. »

Les deux détenus ont été déférés dans l’après-midi du lundi au niveau du tribunal de première instance de Mafanco.

Il faut rappeler qu’Ibrahima Diallo et Sékou Koundouno ne sont pas à leur première arrestation en lien avec le combat qu’ils mènent contre le projet de nouvelle Constitution. Seront-ils libérés cette fois encore ?

Hadja Mariama Diallo pour Loura.info