Le groupe Lynx-Lance avec l’appui d’OSIWA organisé une formation de personnel élargie aux autres médias. Cette formation qui s’est tenue pendant trois à la Maison de la Presse portait sur l’enquête journalistique, la macro-économie, la fiscalité, la corruption et sur le cadre juridique. 

A la fin de la formation, Bernard Cesari, l’un des formateurs, est revenu sur l’objectif de la formation: « On a donc parlé de l’enquête, moi particulièrement de la méthodologie de l’enquête. L’objectif c’est de donner des repères de façon à ce que les enquêteurs soient plus aptes à faire rapidement leur travail, pour qu’ils ne perdent pas sur certaines parties de leurs enquêtes et éventuellement qu’ils puissent réorienter leurs enquêtes s’ils trouvent des éléments intéressants. »

Mohamed Diallo, administrateur général du groupe Lynx-Lance est d’abord revenu sur le but de cette formation avant de parler des attentes: « Les enquêtes journalistiques sont de moins en moins représentées dans la presse guinéenne. Nous avons ce constat, nous avons décidé d’outiller un peu plus une partie de notre personnelle du groupe Lynx-Lance sur les méthodes de l’investigation journalistique, et nous avons aussi jugé utile d’inviter quelques confrères à travers les associations de médias afin de leur faire profiter et nous estimons que nos confrères gagneraient un plus à valoriser ce genre d’investigation. Nous attendons des articles venant de vous, parce que les dysfonctionnements sont nombreux au niveau de ce pays et l’actualité est un peu trop dominée par tout ce qui est politique. Nous jugeons utile de relancer cet aspect qui a tendance à être occupé par des communicants. »

Alpha Ibrahima Baldé est l’un des participants. Très content de cette formation, il affirme avoir beaucoup appris et qu’à partir de là il fera beaucoup plus attention pour éviter des poursuites judiciaires: « Je me réjouis de cette formation sur le journalisme d’investigation, suivre cette formation, surtout le cadre juridique, parce qu’avant je faisais des articles, je publiais sur Facebook, je ne savais pas que je pouvais être poursuivi par la justice. Donc aujourd’hui j’ai appris beaucoup de choses. Désormais je sais que quand je fais des enquêtes je publie dans mon organe avant de publier sur les réseaux sociaux. »

Hadja Mariama Diallo pour Loura.info