Réunis ce mercredi 18 mars 2020 au siège de l’USTG, les secrétaires généraux des onze centrales syndicales, après réflexion, décident d’aller en grève pour refus et non respect des accords de la part du gouvernement. Ils l’on fait savoir cet après-midi à travers une conférence de presse.
En Réponse au courrier du ministre, Abdoulaye Sow de la FESABAG et porte-parole des centrales syndicales, a estimé que le gouvernement n’a aucune volonté pour régler le différend qui l’oppose au SLECG: « Nous sommes au regret de constater, qu’en dépit de notre volonté manifeste d’œuvrer pour une solution pacifique de sortie de crise de l’école guinéenne, le manque de volonté du gouvernement dans la gestion de cette crise. »
Poursuivant, le secrétaire général de l’USTG idnique que les onze centrales syndicales comptent user de tous les droits qui leur sont conférés pour revendiquer et se faire entendre: « Malgré nos différents courriers, les multiples contacts et le protocole d’accord du 10 janvier 2019 dans le souci d’aplanir nos différends, nous sommes tenus à faire valoir nos droits légaux et légitimes pour faire aboutir nos revendications. »
Dans la lettre du courrier réponse adressé au ministre de l’Enseignement technique, de la Formation Professionnelle, de l’Emploi et du Travail, les secrétaires généraux des différentes centrales syndicales précisent que le présent courrier tient lieu d’avis de grève général à partir du jeudi 19 Mars 2020.
A rappeler que depuis le 9 janvier 2020, le SLECG d’Aboubacar Soumah est en grève et jusque là aucune solution, aucun consensus, ni de compromis n’a été trouvé pour régler ce bras de fer qui n’a que trop duré.
Hadja Mariama Diallo pour loura.info