A seulement quelques heures du double scrutin législatif et le référendaire, le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) tente le tout pour tout d’empêcher la tenue des élections ce 22 mars. Conscient que le président de la République veut profiter de ces élections pour briguer un troisième mandat, les militants du front eux sont dans les rues partout presque dans le pays ce samedi 21 mars, comme annoncé par les responsables du FNDC pour montrer leur opposition à la tenue de ces élections.
Vu l’inquiétude et l’incertitude qui règnent dans tout le pays, les conditions d’organisation d’un scrutin apaisé et accepté de tous ne sont pas réunis. Mais pour le gouvernement, il n’est plus question de les reporter de nouveau. C’est pourquoi malgré les tensions qui existent dans le pays et la présence de Corona Virus qui ravage des milliers de personnes dans le monde, les préparatifs pour la tenue de l’élection suivent leur cours normal.
Tandis que les autorités du pays continuent de suivre le processus en cours pour la tenue des élections du dimanche 22 mars, Bruxelles, de son côté, réaffirme son soutien à l’OIF et à la CEDEAO qui se sont retirées du processus électoral guinéen.
Ces derniers jours, avec la sortie du ministre de l’Administration territoriale rassurant que les dispositions sont prises pour assurer la sécurité de toute personne qui viendra voter et celui du général Ibrahima Baldé menaçant tout fauteur de trouble le jour de l’élection, l’inquiétude grandit chez les populations.
Il faut rappeler que l’appel lancé par les responsables du FNDC qui s’opposent catégoriquement à ces élections a été largement suivi dans la plus grande partie de la capitale et une bonne partie des villes de l’intérieur du pays.
Hadja Mariama Diallo pour loura.info