Malgré le COVID19, les militants du FNDC vivant dans la région de N’Zérékoré continuent de subir des violations de la part des autorités, à en croire les responsables du front.
Ce mercredi 15 avril 2020, le Front national pour la Défense de la Constitution (FNDC) a, dans un communiqué, accusé plusieurs autorités locales civiles et militaires de N’Zérékoré appuyées par de hauts responsables politiques du RPG arc-en-ciel d’être responsables de la chasse à l’homme contre ses militants et sympathisants du région forestière.
« En plus des multiples morts et des blessés graves dont elles sont coupables, ces personnes identifiées s’adonnent à une persécution systématique et quotidienne des leaders du FNDC de la région forestière, particulièrement depuis le 22 mars 2020, date de l’organisation de la mascarade législative et référendaire », a accusé le FNDC.
Dans ce même communiqué les opposants à la nouvelle Constitution indiquent que les autorités profitent de la situation sanitaire pour persécuter les militants du front: « Exploitant la crise sanitaire actuelle à des fins politiques et profitant de l’impossibilité pour des avocats du FNDC d’effectuer des déplacements à l’intérieur du pays, le régime de M. Alpha Condé multiplie des exactions de toute sorte pour terroriser les populations, harceler, persécuter et emprisonner des militants et sympathisants du FNDC dans plusieurs localités du pays. »
Par ailleurs, le FNDC met en garde toute personne qui se met au service du président Alpha Condé dans le but de s’octroyer un troisième mandat: « Le FNDC tient également à mettre en garde toutes les personnes qui se mettent au service du système d’Alpha Condé pour mener des exactions qu’elles subiront les rigueurs de la loi au moment opportun. Cela est inévitable et ce n’est qu’une question de temps. »
En fin, le FNDC cite nommément dix personnes dont Amadou Damaro Camara  ancien député à l’Assemblée nationale en tête comme étant le cerceau des exactions commises dans la régions forestière.
Hadja Mariama Diallo pour loura.info