Préoccupé par le risque que court la population guinéenne avec le nombre de cas confirmés de Covid-19 par jour, Oumar Diallo, comme beaucoup d’autres Guinéens, s’adresse à nouveau au président de la République et propose des solutions pour limiter les dégâts de cette pandémie en Guinée qui risque d’être un épicentre si les mesures ne sont pas renforcées par les dirigeants.
Ce citoyen guinéen résident en Belgique est reconnu pour ses interventions dans les réseaux sociaux pour soit alerter ou apporter des solutions à partir de ses écrits. Très remonté contre la façon dont le gouvernement gère cette situation, il dénonce ce qui se passe au CTE de Donka: « C’est triste à dire, mais si on veut trouver une preuve du pipeau permanent que nous joue le gouvernement, il suffit de se rendre à l’hôpital Donka à Conakry. Désemparé et en manque d’initiatives pour apporter un minimum de soulagement au peuple de Guinée qui traverse une situation de crise sanitaire exceptionnelle, le gouvernement se mure dans un silence assourdissant qui devient plus en plus inacceptable. »
Poursuivant, M. Diallo invite le président de la République à s’investir beaucoup plus pour soutenir et rassurer la population, en proposant des pistes de solutions pour vaincre ce virus dans notre pays afin d’éviter la catastrophe:
« Baisser le prix du carburant de 9000 GNF à 5000 GNF, fermer les marchés pour 2 à 3 semaines à l’exception de ceux qui vendent de l’alimentaire, commander 10 millions de masques pour la population et 500 000 kits de dépistage pour accélérer les tests, réquisitionner un hôtel de l’État pour y accueillir les personnes considérées comme des contacts pour un meilleur suivi mais aussi pour épargner leurs familles respectives et réduire la chaine de contamination, l’hôpital Donka ne pouvant accueillir au-delà d’une certaine de personnes, penser à ouvrir un second centre d’une grande capacité en haute banlieue de Conakry, donner un congé exceptionnel de 2 à 3 semaines à tous les fonctionnaires pour réduire les déplacements et les risques de contaminations, préparer l’opinion publique par un discours responsable sur le fait que nous devons non seulement vivre différemment pendant une longue période, mais aussi et surtout le fait que nous devons apprendre à organiser notre vie collective avec ce virus. »
« Comme le disait un leader politique de la place, bougez-vous un peu monsieur le président », conclut-il.
Hadja Mariama Diallo pour Loura.info