La présidentielle de 2020 approche à grands pas, les candidats à cette élection souhaitent remporter l’élection. Fodé Mohamed Soumah, président de la Génération citoyenne (GéCi), pense qu’il faut que l’opposition unisse ses forces.
 Fodé Mohamed Soumah de la GéCi est un opposant qui cherche  à être président de ce pays depuis dix ans maintenant. Selon lui, il faut une union solidaire et une intelligence politique des opposants de ce pays pour vaincre Alpha Condé:  « Face au RPG qui  est aujourd’hui une force financière, une force de propagande, qui a les préfets, les gouverneurs, les sous-préfets, les chefs de quartiers, qui a son fichier, je pense que c’est l’unité d’action qui peut nous permettre de le battre, l’unité d’action dans les bureaux de vote, autour des bureaux de vote, l’unité d’action pour avoir une candidature unique, le fauteuil présidentiel, c’est une personne. Aujourd’hui on devait avoir l’intelligence politique d’aller vers cette unité d’action plutôt que de nous retrouver à nous partager le même électorat. Au jour d’aujourd’hui tous les Guinéens savent que l’opposition est majoritaire dans le pays. Donc il est impératif qu’on ait l’intelligence pour ne pas dispatcher cette force. »
Parlant des événements du Mali qui se sont déroulés hier mardi 18 août 2020 à Bamako, le président de la GéCi regrette qu’il y ait eu un coup d’État. Par ailleurs il estime que tout président doit être à l’écoute de son peuple pour maintenir son fauteuil présidentiel: « J’ose espérer que les Maliens vont réussir à aplanir  leurs différends, et surtout tirer les leçons des autres coups d’État. J’ose espérer qu’avec le troisième coup de force, la CEDEAO, la communauté internationale vont  éviter de jouer aux sapeurs pompiers ou aux gendarmes, parce que ce qui s’est passé c’est une volonté populaire, la vindicte populaire. Il faut en tenir compte. Personne n’a été payé et ce n’était pas une question ethnique, c’est un peuple qui a dit qu’il en a marre,m. Mais le président en exercice qui aurait dû écouter cette voie, cette colère qui grondait, pouvait apporter la réponse. Mais non, il s’est senti fort de quelque chose et puis voilà les conséquences. C’est regrettable. J’ose espérer que  ça va nous inspirer nous aussi qui sommes des pays limitrophes, qu’un chef d’État sache que tout peut arriver, tout peut basculer d’un moment à l’autre. Il suffit de voir Khadafi, Sadam, Compaoré pour comprendre qu’un chef doit être à l’écoute de son peuple. »
La situation politique guinéenne est très tendue et mérite une attention particulière de la CEDEAO et de la communauté internationale pour éviter le pire.