Vu la cacophonie au sein du grand parti de l’opposition guinéenne, nous avons décidé de faire un tour dans les différents quartiers de Conakry pour voir et constater le fait dominant sur la participation ou non de l’UFDG à l’élection présidentielle de 2020.
Malheureusement, l’homme politique bien aimé et très respecté par sa base risque d’aller à la retraite anticipée si la promesse tenue par ses militants arrivait à se réaliser lors de l’élection présidentielle prochaine. Certains militants estiment que c’est une erreur fatale pour le président de l’UFDG de participer à l’élection du 18 octobre prochain. Plusieurs d’entre eux disent que la consultation est très mal faite, vu que seuls les secrétaires des différentes sections sont écoutés en lieu et place des militants méconnus du parti.
Pour d’autres, le parti cherche à entériner une décision du sommet et non pas une consultation comme on l’entend. Quelques secrétaires de section rencontrés dans les cinq communes de la capitale ne valident pas la participation de l’UFDG à l’élection présidentielle. Ils affirment que chaque décision concernant le parti, Cellou ne fait que suivre la procédure pour juste entériner et pouvoir rendre officielle la décision. Pour illustration, plusieurs secrétaires nous rappellent du retour de l’UFDG à l’Assemblée nationale après expiration des mandats des députés, une participation qui jusque-là n’a jamais été pardonnée par bon nombre de militants à la base.
De militants frustrés à la base, dont la voix n’a jamais été prise en compte par le sommet, se posent la question de savoir si Cellou n’a jamais su ce qui s’est passé en 2002 lorsque l’actuel président de la République a refusé de participer aux élections, mais qui est aujourd’hui devenu président de République depuis 10 ans maintenant.
Pour finir, les militants et certains secrétaires de section nous ont confié que ces élections seront boycottées. Ils promettent par la même occasion de ne plus écouter le leader de l’UFDG qu’ils ont tant admiré et aimé pendant toutes ces années. Ils espèrent tout de même que le président Cellou reviendra à la raison avant qu’il ne soit trop tard pour lui et son parti.
Rédaction
