Sur le financement du Fonds des Nations unies pour la consolidation de la paix,  le gouvernement guinéen et UNFPA, OIM, et PNUD ont mis en place un projet d’appui à la réduction de l’instrumentalisation et des violences politico-sociales des jeunes taxi motards. 

C’est dans ce cadre que le PNUD, à travers des femmes et filles leaders ccommunautaires, conduit des sessions de plaidoyers dans les 5 communes de la capitale à l’endroit des leaders politiques et syndicaux pour sensibiliser et faire un plaidoyer auprès de ces leaders d’opinion.  Ce mardi 13 octobre 2020, plusieurs rencontres ont été effectuées auprès des leaders syndicaux notamment le CNOSCG dans la commune de Dixinn et le FNDC situé dans la commune de Ratoma.

Au cours des deux rencontres, chacun de son côté, a promis de prendre en compte et d’en faire une priorité.

 Aboubacar Camara, chargé des affaires juridiques du CNOSCG, au nom de sa structure,  estime que cette initiative vient au bon moment : « Cette action de sensibilisation de ces femmes là vient à point nommé parce qu’on va mettre cela à profit pour essayer de sensibiliser les jeunes, leur dire justement les attitudes qu’il faut adopter et donc ici il a été proposé que des accords de partenariat soient passés avec les structures de formation pour éviter que les dérapages ne se multiplient et éviter les pertes en vies humaines que nous sommes en train de déplorer malheureusement. »

Le responsable à l’organisation et actions du FNDC, a, de son côté, salué l’initiative et invite les leaders d’opinion à éviter de mettre la vie des citoyens en danger. « Si les femmes s’organisent et trouvent l’initiative de venir sensibiliser non seulement les leaders d’opinion que nous sommes pour que nous veillions nousmêmes sur la sécurité de nos concitoyens, mais participer aussi et faire en sorte que les taxis motards ne soient pas utilisés dans les différents meetings, dans les différentes marches et manifestations que nous organisons sur le terrain, c’est un message qui vient nous sensibiliser nousmêmes et à travers nous, nous relayerons le message à nos bases. C‘est une manière pour nous d’inviter le peuple de façon générale, les leaders des partis politiques d’éviter d’engager ces taxis motards dans ces risques qui peuvent mettre leurs vies en dangers« , explique Billo Bah.

Le message de plaidoyers qui se tiendra du 6 au 16 octobre 2020 à Conakry au sein des différentes organisations de la société civiles a pour but d’inviter les acteurs sociopolitiques du pays à revoir leurs stratégies vis-à-vis des conducteurs de taxis motos pour préserver la vie humaine.

Hadja Mariama Diallo pour loura.info