L’ONG « Entre -Prendre Ensemble Pas sans Elle » a célébré à travers une conférence de presse la journéeinternationale de la femme.  Objectif, se battre pour la place et le rôle des femmes dans dans la société guinéenne et  pour un développement durable et inclusif.
Dans son intervention, la présidente de l’ONG, Maimouna Diakhaby,  a mis l’occasion à profit pour souligner les maux dont souffrent aujourd’hui les femmes en Guinée: « La femme guinéenne souffre de plusieurs facteurs, puisque c’est la couche la plus vulnérable, donc en terme de pauvreté par exemple c’est elles qui sont les plus touchées par la pauvreté. Elles sont touchées par le fait qu’elles ne sont pas représentées dans plusieurs instances de prise de décision et donc quand il y a des plans de relance ou d’autres mesures on ne pense pas aux femmes. »
Par ailleurs, elle se réjouit des lois récemment promulguées par le chef de l’État concernant les femmes en Guinée, même si sur le terrain l’applicabilité fait défaut: « Quand même je m’en réjouis de la décision du Président tout dernièrement qui a pris en compte les questions des femmes, notamment dans la constitution qui est vraiment une constitution féminine qui a permis d’interdire les mutilations génitales qui a permis aussi d’interdire le mariage forcé, consacré dans notre loi fondamentale. Cette constitution donne aujourd’hui un accès égal à la jeune fille comme au jeune garçon aux études jusqu’à 16 ans. Donc nous sommes très heureuses de ces avancées en termes de loi. Maintenant nous voudrions qu’elle soit appliquée à chaque fois et de façon durable pour que les Guinéens jouissent pleinement de leurs droits. »
Pour finir, Mme Diakhaby, à travers l’ONG « Entre -Prendre Ensemble Pas Sans elle », promet de mettre des bouchés doubles pour  palier à plusieurs phénomènes qui ne jouent pas à la faveur des femmes:
« Alors nous, nous allons vraiment travaillé sur cette bannière de la place de la femme et rôle des femmes dans la quatrième République ,nous allons nous concentrer sur les axes que ça soit les postes de prise de décision et également de l’accès à l’éducation des femmes dans les sciences et dans les technologies. Ce sera notre cheval de bataille de 8 mars 2021 jusqu’au 8 mars 2022. Nous allons donc,  le 8 mars 2022, faire le bilan de nos actions avec les médias et c’est important pour nous d’établir des partenariats avec les hommes de médias pour que les femmes qui cherchent à avoir des positions, que ce soit politique ou autre puissent être accompagnées par les médias pour plus de visibilité et plus de vulgarisation des actions qu’elles comptent mener sur le terrain. »
Mamoudou Bah pour loura.info