Cela fait un an ce vendredi 12 mars depuis que la maladie à coronavirus est apparue en Guinée. Après des mois de recherches et de combats menés pour éradiquer cette maladie qui ravage des centaines de milliers de personnes dans le monde, aucune solution définitive n’a été encore trouvée, malgré l’espoir des vaccins.
Pour la petite histoire, cette maladie a été détectée pour la première fois chez une femme belge en provenance de l’Europe. Depuis, la Guinée enregistre de nombreux cas de contaminations. Dr
Sakoba Keita, Directeur général de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS) déplore cette situation: «Un triste anniversaire lorsqu’on doit parler de l’anniversaire d’une épidémie qu’on a pas pu juguler durant toute une année, mais depuis la découverte de cette maladie le 20 mars 2020, il y a eu beaucoup de mesures qui ont été prises pour freiner la propagation de cette maladie et même essayé de la contrôler mais face au pouvoir infectant et de transmissions de cette maladie, nos efforts ont aidé à freiner la propagation jusqu’en décembre 2020.»
Vu le taux de contamination, les autorités sanitaires préconisent des solutions. Dr Sakoba explique: «Actuellement on a plus de 180 malades par jour. Donc on est en train de réfléchir sur de nouvelles stratégies comment prendre en charge tous ces nouveaux cas. Donc on a eu des capitaux hier que le Programme alimentaire mondial (PAM) nous a donnés de 300 m2 et je viens de demander à l’équipe de les installer. En ce moment on peut avoir au moins 500 lits pour pouvoir combler ces trous mais nous prions Dieu d’ici la fin du mois d’avril que nous puissions vacciner de maximum de gens afin d’inverser la tendance.»
Après l’arrivée d’une importante dose de vaccins chinois, l’ANSS envisage d’envoyer de nouvelles doses de vaccins afin d’élargir le champ de vaccination. Il faut aussi signaler que dans son plan de riposte, l’ANSS prévoit la vaccination des enfants de moins de 18 ans.
Mariam Iris Keita pour loura.info