Dans le but de clôturer le mois de la femme en beauté, l’Association des professionnelles africaines de la Communication (APAC) organise un don de sang en faveur des couches vulnérables, le lundi 29 mars 2021 à la RTG (Radiotélévision Guinéenne) de Koloma dans la commune de Ratoma.
Jointe au téléphone, la présidente de l’association, Asmaou Barry, pense que cet acte civique à l’honneur des femmes mérite d’être suivi par plusieurs autres associations pour sauver des vies et secourir les personnes vulnérables : « Nous, association des professionnelles africaines de la communication avions jugé utile d’accomplir cet acte civique en faveur des femmes puisque nous sommes dans le mois de mars, donc en faveur des femmes qui se trouvent dans les maternités qui, souvent, ont des complications et qui ont besoin de sang, malheureusement qu’on ne trouve pas parfois.«
Ce don de sang organisé par l’association des professionnelles africaines de communication est parti d’un constat. Mme Diallo Asmaou affirme que le manque récurrent de sang pour sauver des femmes lors des accouchements dans les hôpitaux a poussé l’association à faire cette activité qui est à sa deuxième série : « A chaque fois sur les réseaux sociaux nous voyons des demandes de don de sang, parce qu’il y a une femme qui est en train d’accoucher ou tout simplement il y a un accidenté qui arrive dans un centre hospitalier. Mais par manque de sang, généralement les gens finissent par succomber ou développer des complications graves. Donc nous, en tant qu’association de femmes journalistes, nous nous sommes lancées dans cette collecte de sang dans l’espoir que cela donnera envie aux citoyens mais aussi l’ensemble des associations professionnelles de faire un don pour sauver des vies et en même temps cultiver l’esprit de don de sang. »
La présidente de l’APAC Guinée demande à l’ensemble de la population de faire comme elles : « Nous profitons de cette occasion, nous APAC Guinée, pour lancer un appel à l’endroit de l’ensemble des citoyens, à l’ensemble des journalistes hommes et femmes d’avoir cette culture de don de sang à chaque fois que se nécessaire pour sauver des vies et qu’on n’attende pas que des structures organisent. »
Mamoudou Bah pour loura.info