Moussa Dadis Camara et son ancien aide de camp, Aboubacar Sidiki Diakité dit Toumba, font partie des 5 personnes sanctionnées par l’Union européenne. Ils sont interdits de voyager sur les pays membres de l’Union européenne et leurs avoirs gelés en même temps. Ces sanctions sont liées au massacre du 28 septembre 2009. Les avocats des 2 cités ci-haut qualifient l’attitude des eurodéputés de provocation.
Me Jean Baptiste Jocamey Haba, avocat du capitaine Moussa Dadis Camara, parle d’acte de provocation vis-à-vis de son client : « Cette déclaration de l’Union européenne est tout simplement une provocation. C’est une provocation dans le sens où l’UE même sait que relativement à mon client, ces sanctions sont sans objet et inutiles. Mon client n’a aucun bien à l’étranger. »
De son côté, Me Paul Yomba Kourouma, avocat de Toumba Diakité, parle de sanctions arbitraires : « L’Union européenne a entrepris des sanctions arbitraires. Elles sont illégales, elles sont dénuées de tout fondement juridique et n’obéissent à aucune règle de procédure, ni de fond. L‘UE n’a jamais réagi face à la maltraitance de Toumba. Jamais les eurodéputés n’ont dénoncé le caractère arbitraire de sa détention. Jamais ils n’ont exigé que Toumba soit examiné. »
A rappeler que Moussa Dadis Camara, chef de la junte d’alors, Toumba Diakité, son ancien aide de camp, Jean Claude PIVI, Moussa Thiégboro Camara, ministre chargé de la lutte contre le grand banditisme et Abdoulaye Chérif Diaby, ministre de la Santé sont les 5 personnes concernées par ces sanctions.
Bailo Baldé pour loura.info