Le syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG), après avoir procédé au toilettage de ses textes et à leur validation, a élu Sékou Jamal Pendessa à sa tête ce mardi 25 mai 2021.

Satisfait de son élection comme Secrétaire général du SPPG, Sékou Jamal Pendessa se fixe comme objectif, réunir et fédérer tous les journalistes au sein de la structure : « C’est un sentiment de satisfaction. Je ne suis pas satisfait par le simple fait d’être à la tête du SPPG, mais je suis satisfait par le fait que ma candidature a été encouragée et soutenue par des confrères venus de tous les bords. Donc j’ai senti par-là qu’il y avait un besoin de réunification de la presse. Puisque les confrères ont confiance en nous, cela veut dire que l’une des premières missions, c’est de faire en sorte que cette union soit une réalité ou cette envie d’aller vers l’union soit une réalité. »

Pour le Secrétaire général, le manque de connaissance des textes qui encadre la profession est la cause de plusieurs dérapages. C’est pourquoi ce nouveau bureau syndical compte mettre un accent particulier sur la formation : « Notre priorité c’est la formation, puisque nous allons mettre un accent particulier sur l’aspect déontologique et peut-être juridico-institutionnel. Il faut que l’on aide les confrères à connaître les textes qui encadrent l’exercice de notre profession dans le pays. Puisque s’ils ne les maîtrisent pas, ils peuvent ne pas vouloir commettre des dérapages, mais par ignorance, ils entrent dans les dérapages. C’est pourquoi nous allons mettre un accent particulier sur la formation. Nous avons aussi vers l’achèvement de la convention collective et nous avons aussi à chercher une reconnaissance internationale. Le SPPG a pu avoir un rayonnement au niveau national, nous pensons que nous sommes suffisamment mûrs pour aller à la conquête de l’international, puisque nous sommes à l’heure des grands ensembles. On ne peut plus évoluer seuls. »

La convention collective est d’une importance capitale pour les journalistes, c’est pourquoi le SPPG l’a inclue dans le statut de la structure : « Leur problème est résolu dans la convention collective, c’est pourquoi parmi les actions à mener du syndicat, je dirais c’est le seul point qui figure dans le statut du syndicat, c’est-à-dire ça fait partie de notre ADN. Ça fait des années que nous sommes sur cette convention cela va prendre tu temps mais il nous faut aller vers cette ça. Si les autres actions, c’est au niveau du plan d’action annuel on les inscrits, chaque année on élabore un plan d’action mais la convention collective c’est dans le statut et une fois que ça sera signé cela va résoudre beaucoup de problème. »

Le secrétaire général du SPPG demande à tout journaliste qui souhaiterait être accompagné et défendu d’adhérer à la structure syndicale, au cas contraire le syndicat se réserve de défendre et de mener une quelconque démarche en son nom : « Les dispositions sont prises désormais, si vous n’êtes pas un adhérent le syndicat ne peut pas vous défendre. »

Hadja Mariama Diallo pour loura.info