Les responsables de la police et les responsables syndicaux évoluant dans le secteur du transport se sont rencontrés ce jeudi 27 mai 2021au ministère de la sécurité pour voir et discuter de comment faire respecter les règlements déjà établis, il y a de cela 5 ans.
Désormais, tous les conducteurs de taxis motos doivent avoir une plaque d’immatriculation en noir sur leur moto, porter obligatoirement un gilet et avoir un papier d’autorisation d’exercer le métier. Ousmane Horoya Camara est un syndicaliste, il explique : « Ce qu’on s’est convenu, c’est d’aller d’abord mettre les plaques pour connaître qui est taxi–motard, qui ne l’est pas. Cela veut dire qu’il faut changer de plaque et avoir les cartes d’autorisation de transport. C‘est les deux choses dont on s’est convenu pour un délai d’un mois. Après un mois nous allons mettre les gilets. C’est les deux choses pour le moment. »
Pour circuler comme les voitures de transport, il est exigé au conducteur de taxi moto de remplir certaines conditions. Ansoumane Camara Baffoé, Directeur général de la police, revient sur quelques règlements : « Un moto–taxi doit avoir deux casques. Quelqu’un qui fait le transport de moto–taxi doit avoir une autorisation de circuler livrée par la Direction nationale des transports terrestres. Il doit avoir sur sa moto une plaque en fond noir et une écriture blanche. Tout est détaillé. Il ne doit pas avoir un âge de mineur. »
Les deux parties se sont entendues sur des délais à respecter pour l’application des mesures. Néanmoins Ansoumane Camara (Baffoé) prévient : « Le secrétaire général Ousmane Horoya et ses démembrements nous ont demandé pour les plaques, de leur accorder un délai d’un mois et pour les gilets trois mois. C‘est ce qu’ils vont mettre sur papier nous amener. Après ces trois mois et le mois, toute personne qui va être pris en train de faire le transport de moto–taxi sans plaque réglementaire indiquée dans l’arrêté, la moto sera confisquée et on le taxera plus que le prix de ta moto. »
Les conducteurs de taxi-moto sont affiliés à des centrales syndicales du pays. L’USTG Mamou dirigée par Abdoulaye Camara était représenté à cette rencontre par sa trésorière Marie Ivone Koumbassa.
Un délai d’un mois est accordé pour le respect des plaques d’immatriculation en noir et trois mois pour le gilet à compter de ce 27 mai 2021.
Bailo Baldé pour loura.info