Depuis l’annonce de l’augmentation du prix des produits pétroliers à la pompe en Guinée, le débat sur cette actualité devient plus animé dans la cité. Les observateurs font chacun pour sa part l’analyse de la situation qui préoccupe les citoyens. Les frais de transport ont augmenté par endroits dans les taxis et autres moyens de déplacement tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays.

Interrogé sur cette situation, le secrétaire général de la fédération syndicale des transports et mécanique générale, Elhadj Ousmane Horoya Sylla,  précise que le transport urbain reste inchangé, au même moment que pour ceux de l’inter urbain : « À Conakry, le transport est maintenu à 1500 GNF le tronçon pour les taxis, selon les calculs des techniciens qui ont commencé à faire des calculs en la matière depuis plus de 20 ans. Beaucoup se plaignent aujourd’hui, qu’il y a des problèmes sur le terrain. Parce que ça fait des bruits dans la cité. Le bruit qu’il y a c’est un problème de jetons. Sinon ça allait se passer sans aucun bruit. Mais on n’a pas de monnaie. Au lieu de descendre on est monté. On a même dépassé le prix normal qu’il faut. Pour un tronçon à Conakry on ne doit pas arriver à 1500 gnf avec le prix actuel du carburant. Avec 11 mille, les frais de transport n’arrivent pas à 1500 GNF dans les conditions normales. Mais comme on n’a pas de jetons, on est obligé. Pour le problème des barrages et les tracasseries policières, ça a été dit à tous les chauffeurs partout où on leur dit de payer, de ne payer aucun franc. C’est-à-dire les barrages qui sont retenus, ces barrages sont pour le contrôle des coffres, s’il n’y a pas d’armes ou autre. Si ce n’est que ça, tu n’as aucun franc à payer à quelqu’un ».

Sauf que plusieurs citoyens se plaignent de l’augmentation par certains conducteurs des tarifs du transport. Ce qui entraîne même des disputes entre chauffeurs et passagers par endroits.

Bailo Baldé pour loura.info

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