Ces derniers temps, plusieurs médias et des journalistes ont subi les menaces publiques de certaines personnes mal intentionnées. Les cas Global FM Mamou et Djoma FM Mamou sont illustratifs. Le dernier en date est celui de la radio relai Milo FM de Siguiri où un reporter a été agressé dans l’exercice de son métier.
Tous ces dossiers interpellent l’Union des radios diffusions et télévisions libres de Guinée (URTELGUI). Son président, Aboubacar Camara, a condamné ces comportements déshonorants des fauteurs. Il accuse d’ailleurs les politiciens d’avoir entretenu ces manières de faire de ceux qui se livrent à aggresser les journalistes dans l’exercice de leur profession: « Cette situation a été cultivée par les politiciens, justement. Donc, c’est pourquoi, la nécessité est impérieuse aujourd’hui, à ce que ces politiciens repartent à la base pour donner de l’enseignement, de l’éducation citoyenne à leur militant vis-à-vis justement des journalistes. Parce que c’est là où le problème a commencé et, aujourd’hui, cette situation est en train de s’étendre dans la population. Et cela ne peut pas continuer. Nous allons prendre des mesures dans ce sens aussi s’il faut, c’est-à-dire, si l’insécurité grandissante comme ça et lorsque la sécurité de nos travailleurs est mise en jeu, nous allons préférer les garder, que de les envoyer sur les terrains hostiles, où ils peuvent subir des situations regrettables ».
Le président de l’Union des radios diffusions et télévisions libres de Guinée, Aboubacar Camara, rassure que les hommes de médias se feront entendre si toutefois les menaces contre les journalistes continuent de persister.
Bailo Baldé pour loura.info