L’augmentation du budget de la présidence de la République dans la Loi de finances rectificative 2021 a attiré l’attention de beaucoup d’observateurs. À l’occasion de la plénière dédiée à la clôture de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale, ce jeudi 2 septembre, les députés ont interrogé le ministre du Budget sur cette hausse.
Ismaël Dioubaté a donc tenté de justifier la part du budget allouée à la présidence de la République : « Je pense que c’est une mauvaise lecture des choses. Il y a une nuance fondamentale qu’il faut qu’on mette en exergue. Il y a le Président de la République, il y a la Présidence de la République. Ça, il faut les distinguer. Le Président de la République, en tant que telle est une institution, la présidence de la République est une administration. A ce titre, la présidence de la République a ses fonctionnaires qui travaillent. Il y a des structures rattachées à la présidence de la République. Justement, quand vous partez à la 29ème page du document, vous allez voir, c’est une subvention des transferts. Les subventions des transferts qui sont accordées aux structures de la présidence de la République sont différentes du président de la République. Donc, tout comme l’administration ordinaire, ces structures de la présidence de la République fonctionnent telles qu’elles sont et telles qu’elles sont programmées, conformément aux objectifs qu’on leur a assignés. C’est différent du président de la République ».
Dans le même ordre d’idées, le ministre du Budget a été interrogé sur le sujet des 5% prélevés sur le salaire des fonctionnaires. Dans sa réponse, Ismaël Dioubaté rassure : « Nous n’avons pas diminué le salaire des fonctionnaires, peut-être le ministre de la Fonction publique vous donnera plus de détails. Mais, il s’agit des cotisations sociales, pour une couverture sanitaire des fonctionnaires. Le total fait 23%. 05% pour la contribution des fonctionnaires et 18% la part patronale que l’État verse sur le compte de l’INAMO. »
Bailo Baldé pour loura.info