Selon Bourema Condé, les barrages hydroélectriques ne peuvent répondre présentement aux besoins des populations de Kamsar: « Pendant que je vous parle, aujourd’hui, à Kamsar, à Filima, et à kayanguissa, nos mamans, nos propres mamans ont empêché la production des minerais depuis hier, avant-hier même dans la localité. Elles sont installées sur les rails, parce que l’électricité n’est pas là. Or, cette électricité à Kamsar, j’en ai déjà parlé, je reviens la-dessus aujourd’hui. Les plus grandes centrales thermiques ou les plus grands barrages hydroélectriques ne pourront pas répondre aux besoins d’électrification de Kamsar, à l’allure où nous allons. Tenez vous bien, à Kamsar, de la même manière que la ville est en train de s’étendre, les branchements sur les réseaux électriques s’en vont ainsi dans l’anarchie la plus totale. À Kamsar, on ne paie pas le courant, non, et les gens construisent des villas, les mettent en location auprès des partenaires à des prix très forts, mais on ne paie pas le courant. Et, quand le courant n’est pas là, c’est grève. On empêche la société de travailler, à la fin de l’année, mais, les 5% ou les 15% des redevances minières, nous allons les trouver réduites comme un pot de chagrin. C’est pour cette raison, j’en appelle aujourd’hui aux citoyennes et aux citoyens de Kindia, toutes tendances confondues, là, il y a pas d’aspect politique. Il s’agit du bonheur des populations de Kindia. Faisons en sorte qu’on fasse moins de problèmes aux sociétés minières dans notre pays, parce qu’elles s’investissent pour nous. Nous sommes en train présentement de vivre des exemples. On aura donné un contenu, un contenu fort à la volonté du Président de la République ».
Bailo Baldé pour loura.info