Levé du couvre-feu pour les journalistes détenteurs de la carte de presse délivrée par la Haute Autorité de la Communication (HAC). C’est l’une des bonnes nouvelles qui est obtenues par les associations de presse lors de larencontre avec le CNRD ce 20 septembre au palais du peuple.
Les journalistes détenteurs de la carte professionnelle de la HAC sont désormais autorisés à circuler pendant les heures du couvre-feu. L’autorisation a été donnée par le président du CNRD, le colonel Mamady DOUMBOUYA.
La nouvelle a satisfait les hommes de médias qui ont pris part à la rencontre. Le secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG), a fait le compte rendu au sortir de la rencontre. Sékou Jamal Pendessa a donné d’amples explications sur cette annonce du président du CNRD : « La bonne nouvelle est que certaines de nos doléances ont été satisfaites sur place. Il s’agit notamment de permettre aux journalistes de circuler pendant les heures du couvre-feu. À ce niveau, c’est l’un des points de notre mémorandum. Le colonel dit, par la voix de ses collaborateurs, qu’à partir d’aujourd’hui, tous ceux qui ont leurs cartes professionnelles, il faut préciser, c’est la carte professionnelle délivrée par la HAC, pourront circuler pendant les heures du couvre-feu. Mais attention, cette carte donne droit aux journalistes seulement. Si vous par exemple, vous êtes dans votre voiture avec d’autres personnes, la carte professionnelle ne les protège pas. Donc, c’est une précision qu’il faut apporter. »
Pour ceux qui n’ont pas encore reçu leur carte professionnelle, Sékou Jamal Pendessa, a donné des explications : « Maintenant, il y a ceux qui n’ont pas reçu leur carte professionnelle d’abord, pendant que la HAC qui délivre cette carte est dissoute. Mais le colonel Mamady DOUMBOUYA nous a dit « attention », la HAC est dissoute, mais il y a une administration qui continue de fonctionner. Par conséquent, le secrétaire général du ministère de l’Information et de la Communication va entrer en contact avec la HAC, pour que les journalistes qui n’ont pas encore reçu leur carte professionnelle puissent entrer en possession de cette pièce, pour leur permettre aussi de circuler. »
Bailo Baldé pour loura.info