Suite à l’agression du journaliste Mohamed Camara le mercredi 3 novembre 2021, le SPPG condamne et compte accompagner le confrère dans la procédure judiciaire. Sékou Jamal Pendessa déplore le comportement des militants du parti TPG Arc-en-ciel et encourage la victime à porter plainte contre ses agresseurs.
Le secrétaire général du SPPG n’a pas manqué de rappeler les bavures contre les journalistes en Guinée. Sekou Jamal Pendessa et sa structure apportent tout leur soutien au confrère agressé : « Le syndicat a eu une réunion virtuelle et condamné ferment cet acte qui n’est pas une première au siège du RPG et apporter notre soutien à notre confrère notamment à son action judiciaire. Je vous informe d’ailleurs qu’il a décidé de porter plainte, il est déjà en contact avec son avocat et certainement dès demain la plainte sera déposée et le syndicat sera là pour accompagner toute la procédure. »
Le syndicat a jugé nécessaire d’appeler à la solidarité. Sékou Jamal Pendessa encourage les journalistes à être unis lorsque l’un d’entre eux est menacé: « Toutes les fois que l’un d’entre vous est agressé sur le terrain, si l’agression vient de la part des organisateurs c’est de boycotter l’activité. Vous quittez tous. Cela a manqué hier. Il faut qu’on soit sincère entre nous. Je pense que désormais il faut ne pas l’accepter. »
Par ailleurs, le secrétaire général intime les responsables du parti RPG Arc-en-ciel à éduquer ses militants: « Le rôle d’un parti politique ne se limite pas à conquérir le pouvoir ou à le reconquérir comme ils l’ont dit hier, mais il est de leur devoir aussi d’assurer l’éducation civique de leurs militants. On s’est rendu compte que beaucoup de militants du RPG Arc-en-ciel manque cet aspect. Il revient donc aux responsables d’assurer cette éducation civique, s’ils ne peuvent pas, c’est de continuer à observer un congé politique. »
Les journalistes sont généralement agressés au siège du parti du président déchu, le cas de Mohamed Camara vient rallonger la liste des journalistes agressés au siège du RPG depuis plusieurs années maintenant.
Hadja Mariama Diallo pour loura.info