L'Afrique sera-t-elle le premier continent en 2050 ?  Diabaty Doré pense que c'est un rêve de développement 

Dans un communiqué lu à la télévision nationale dimanche 7 novembre 2021, le Premier ministre, Mohamed Beavogui, a invité les anciens ministres, anciens fonctionnaires, les membres du gouvernement et des présidents des institutions dissoutes, à libérer les patrimoines bâtis et non bâtis de l’État. Depuis cette annonce, les réactions des acteurs se multiplient.

Le président du Rassemblement Pour la République (RPR) s’est exprimé sur le sujet. Diabaty Doré a déclaré, ce mardi 9 novembre dans une interview accordée à notre rédaction, qu’il est contre le communiqué du PM, Mohamed Beavogui:   » Moi, j’aurais voulu que vraiment tout se passe dans les règles de l’art, et qu’on respecte les textes. Il y a une structure qui est chargée pour les bâtis publics de l’État, qu’on appelle (patrimoine bâti). C’est au Directeur de cette structure de faire ce travail. Même moi, je suis contre le communiqué du PM. Ce n’est pas du ressort du PM de dire que de 1958 à nos jours, qu’ils vont tout récupérer. Il ne faut pas créer de problèmes où il n’y a pas. Je pense bien qu’ils ne sont pas venus pour faire des règlements de comptes, et ils n’ont pas la légitimité aujourd’hui, d’engager des réformes profondes de l’État. C’est un Président démocratiquement élu qui doit le faire. Concernant les lois aussi, c’est une Assemblée nationale issue des urnes qui doit voter les lois. Mais, ce n’est pas eux. Je suis contre quand même les gens qui disent qu’il faut leur donner 2 ans, 3 ans. Alors là, je ne suis pas d’accord. La junte n’est pas là, la transition n’est pas là pour faire des réformes. La transition n’est pas là pour faire le développement. C’est une structure qu’on appelle (la Présidence de la République) démocratiquement élue et l’Assemblée nationale qui doivent faire ces réformes profondes dans notre pays. La transition est là juste pour mettre des bases, nous organiser des élections transparentes et crédibles. Pour que le pays retourne à l’ordre constitutionnel », a martelé le président du Rassemblement Pour la République.