La division au sein de la presse est réelle depuis ce vendredi, 12 novembre 2021, à Conakry. À une rencontre tenue entre les responsables des associations de presse de Guinée, l’entente sur le choix de leurs représentants pour le CNT est loin d’être trouvée. Les représentants du SPPG ont boudé la salle de réunion, pour la simple raison qu’ils se sont sentis trahis.
Sékou Jamal Pendessa, le secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG), a annoncé l’engagement de sa structure à ne pas cette fois-ci céder au combat de représentativité au sein des institutions républicaines. Il annonce d’ailleurs que le SPPG a déjà son représentant au lieu d’un candidat: « Ils veulent imposer un vote, alors que tout est manigancé. On se connait. Mais s’il y a déjà plus de sept organisations patronales et le syndicat est seul, on dit qu’on va voter, mais pendant qu’ils ont déjà prouvé par le passé dans les échanges ici-même, qu’ils ne veulent pas que le syndicat parte, mais qui est bête pour aller les suivre dans ce simulacre d’élections. Nous, on quitte. Eux, ils sont là. Ils vont continuer la réunion. On a dit vous êtes libres de designer le représentant du patronat. Nous, on va pas trouver de problèmes, mais, nous nous avons déjà notre représentant. Ce n’est même pas un candidat. C’est ce qu’il faut noter. Le syndicat, le texte qu’on a envoyé, le chargé de communication du SPPG est là. C’est lui qui l’a balancé. Tout le monde a vu. On a dit le SPPG a son représentant, pas un candidat. Parce que, candidat voudrait que on peut vous recaler « non ». Les employés ont leur représentant. C’est Sékou Jamal Pendessa, le secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) », a-t-il précisé.
Dans la foulée, le SPPG a bénéficié du soutien de Sidy Diallo, un des patrons de presse qui, lui aussi, avait boudé la réunion. Selon lui, le syndicat des professionnels de la presse de Guinée doit être représenté au CNT.
Bailo Baldé pour loura.info