À l’issue des négociations préalables engagées entre le ministère du Commerce et des PME et ses partenaires sociaux (boulangers) notamment, le prix de la miche de pain à été revu en hausse.
Pour mieux comprendre qu’est-ce qui a prévalu à cette hausse, nous avons rencontré le président de l’Union des consommateurs de Guinée (UCG). Ousmane Keita dit avoir apprécié la mesure: « Ces mesures là, nous les avons appréciées dans la mesure où monsieur le ministre du Commerce a pris le temps de bien nous expliquer les tenants et les  aboutissants. Et nous avons compris qu’à travers ses explications que des efforts ont été faits de part et d’autre. Non seulement de la part de l’État qui a accepté de perdre une partie de ses taxes, mais aussi de la part des boulangers qui ont accepté de perdre une partie de leurs bénéfices. Et la même chose pour les producteurs de farine. Alors, oui, effectivement c’est monté, mais selon les entretiens que j’ai pu avoir avec l’un des patrons d’une des associations de boulangers, le prix aurait même dû être à 5000 gnf. Mais c’est les efforts consentis par chacun des acteurs impliqués qui ont fait que le prix est venu à 4500 gnf. Donc nous avons compris qu’il y a ces efforts là. Et nous demandons donc à tous les consommateurs de bien vouloir garder patience. Parce que nous sommes tout à fait en harmonie avec la volonté des nouvelles autorités. À travers ces nouvelles autorités, le chef de l’État, le colonel Mamadi DOUMBOUYA, le Premier ministre, le ministre du Commerce de faire en sorte d’avoir au cœur de leurs préoccupations les intérêts des consommateurs. »
La baguette double est désormais vendue à 4500 gnf au lieu de 4000 et la baguette simple vendue à 2.250 gnf à la place de 2.000. Le ministère du Commerce et ses partenaires sociaux ont expliqué les raisons de cette augmentation par le fait que le prix du blé est revu à la hausse à l’international.
Bailo Baldé pour loura.info