Le CPP et le FPP n’incluent pas tous les partis politiques en Guinée. Certains optent pour la neutralité pendant ce temps. C’est le cas de l’Union pour le Progrès de la Guinée (UPG), dirigée par Jean Alfred Mathos.
Dans une interview qu’il a accordée à notre rédaction ce jeudi 20 janvier 2022, le président de l’Union pour le Progrès de la Guinée a déclaré qu’il n’a pas été invité à la création du CPP et du FPP. Jean Alfred Mathos se réclame d’ailleurs du centre. Il entend même créer une autre plateforme politique, à l’image du CPP et FPP: « La démarche est en cours, et bientôt vous serez informé dans ce sens là. Dans quelques jours vous verrez certainement pas une coalition, mais une plateforme qui sera mise en place. Et nous sommes surtout pour le changement de la classe politique. Tout ce que nous voyons aujourd’hui, passez moi l’expression, c’est du déjà vu, que ça soit l’opposition, que ça soit ceux qui ont déjà géré, nous pensons que les audits vont permettre d’avoir un filtre pour ne pas que ceux qui ont mis notre pays dans ce état lamentable ne puissent pas passer entre les mailles. »
Jean Alfred Mathos a dévoilé la position de l’UPG dans l’échiquier politique guinéen: « La position de l’UPG, c’est une position de centre. Mais aujourd’hui, vous direz que le centre n’existe pas, mais nous ferons en sorte que le centre soit enregistré, puisque quand l’ordre constitutionnel va revenir, y aura l’opposition et il y aura le parti au pouvoir. Nous pensons être au pouvoir, parce que nous allons concourir à toutes les échéances électorales. Donc, nous pensons que s’il s’avérait que nous arrivions au pouvoir, nous serons au pouvoir, dans le cas contraire, nous ferons en sorte que le centre puisse être l’arbitre pour continuer l’œuvre de la transition qui a commencé. »