Jean Marc Télliano a soutenu que la Guinée ne peut avancer sans les différentes composantes de la vie sociopolitique « On demande pas la mer à boire, nous avons demandé seulement l’ouverture d’un couloir de dialogue. Parce qu’on ne peut pas parler de ce pays sans parler de nous. On peut pas parler de ce pays sans parler de Jean Marc Télliano, sans parler de Sidya Touré, sans parler de Cellou Dalein Diallo et beaucoup d’autres. Ce n’est pas possible. Quelle que soit leur idée de renouvellement de la classe politique, on ne peut pas faire du neuf sur le neuf. Il faut faire le neuf sur l’ancien. Donc on a aucune autre ambition, c’est la réussite de cette transition. Parce que un bon Guinéen, celui qui aime la Guinée, doit souhaiter que cette transition réussisse, parce-que la Guinée est trop en retard. Il faudrait que nous les acteurs politiques, la société civile, toutes les corporations soient conscients de l’état dans lequel la Guinée se trouve. C’est ce qui a fait que nous nous sommes retrouvés, et vous avez vu que c’est un consensus, il y a même plus que 58 hein, parce que nous sommes allés plus vite. A date nous serons à 98 partis politiques qui vont signer, parce qu’ils sont en train maintenant de signer. Et la société civile aussi qui veut une refondation, une nouvelle société civile est entrain maintenant de courir vers les politiques pour signer, parce que nous avions à peu près la même vision de la chose publique, et les organisations paysannes que nous avons contactées, les groupements chacun viendra signer. Donc, c’est un mal généralisé. On a pas le choix, le seul choix que nous avons c’est la rue, c’est manifester. »
Bailo Baldé pour loura.info